• Cette période est vraiment longue et les passe-temps viennent à manquer : si on se mettait à la broderie ?

     

    Si vous êtes de celles et ceux qui pensent que la broderie est une activité ringarde et old school réservée à nos grand-mères adorées, alors sachez que c'est vous qui êtes êtes un peu à côté de la plaque.

    Après le tricot et le crochet qui ont fait leur grand retour ces dernières années, c'est la broderie qui devient ultra tendance. C'est fin, c'est romantique, et ça a ce petit côté vintage que l'on aime tant. On brode ses tee-shirt, ses jeans ou même ses baskets en toile pour leur donner un nouveau look, et on pare les murs de son petit chez-soi avec de jolis cadres ou tambours brodés.

    Ça a l'air un peu compliqué, comme ça, la broderie. Mais on vous assure que ça ne l'est pas tant que ça. Avant de s'y mettre on s'arme d'un tambour, d'un feutre à tissu, de fils et d'une aiguille. Pour débuter, on choisit un motif simple et épuré, et quand on se rend compte qu'on brode plus vite que son ombre, là, on passe à des motifs un peu plus travaillés.


  •  

    Pour une bonne hydratation
    Deux huiles végétales de base, le sésame, chouchou des ayurvédistes, et le jojoba. Pour parfumer cette dernière, on y glisse 5 gouttes d’huile essentielle de lavande fine ou de lavandin par dl. Le bonus: un effet relaxant.

    Pour l’après-soleil
    Un peu de macérat de millepertuis apaisera un léger coup de soleil. Attention, cette huile est photosensibilisante, ne vous exposez pas au soleil avec! Sinon, pour nourrir votre peau et vos cheveux, rien de tel que le monoï. En prime, vous laisserez un sillage agréablement parfumé.

    Pour les petits
    Quand on aime masser Bébé, le top, c’est l’huile d’amande douce pure.

     


  •  

    La pression quotidienne sur les coussinets adipeux ou les talons antérieurs (à l’arrière des orteils) et postérieurs (qui amortissent la marche), les écrase. Exactement comme on le fait avec un oreiller en plume, que l’on regonfle le matin, il convient de leur rendre leur volume afin qu’ils retrouvent leur fonction dans l’amortissement du pied au sol. On pratique donc, chaque jour, des digito-pressions que l’on termine en hydratant pour restaurer l’élasticité cutanée. Soin sans glycérine, dont le baume de soin est formulé à base d’eau et de principes actifs végétaux dont des huiles essentielles.

    Le bon geste: masser la voûte plantaire et insister fortement sur les coussinets. Pratiquer ensuite des pressions au centre pour réactiver la circulation sanguine.

    Une vingtaine de secondes au moins par pied.


  •  

    Nos petits pieds ont besoin de soin au quotidien. Voici quelques conseils pour les bichoner

    1. Baigner
    C’est le passage obligé – une vingtaine de minutes – pour assouplir les callosités et préparer la peau au ponçage, qui ne doit, en aucun cas, être violent. Jamais de traitement trop agressif, notamment à la pierre ponce, susceptible de provoquer une inflammation à laquelle la peau répond en s’épaississant. On opte pour un geste souple et doux à l’aide d’une lime ou d’une râpe à gros-grain. Et sur pied bien séché, pour éviter tout développement fongique ! Armée d’une brosse à dents, on termine en brossant les ongles pour se débarrasser des petites peaux.

    2. Couper
    De préférence en carré, à l’aide d’une pince pour éviter les ongles incarnés à la repousse. On peut terminer à la lime, histoire de les arrondir légèrement, ce qui est toujours plus joli. On nous vante les mérites de la lime en verre, tout en douceur, et surtout hygiénique puisqu’on peut la laver à volonté.


  • Mes lectures du mois de septembre : « Ni d’Eve  ni d’Adam » d’Amélie Nothomb ; « La Terre Chinoise » et « Vent d’Est, Vent d’Ouest » de Pearl Buck ;  « Mademoiselle Liberté » d’Alexandre Jardin ; « Vous revoir » de Marc Levy.

    Plus besoin de présenter Pearl Buck, lauréate du prix Pulitzer en 1932 pour « La Terre Chinoise » et du Prix Nobel de Littérature en 1938.

    Ce roman est pour moi un vrai chef d’œuvre ayant une symbolique très forte ; face à l’expansion de la culture occidentale, la Chine se retrouve face à un monde qu’elle ne comprend pas, à ces manières d’étrangers qu’elle trouve grotesque. Ces traditions perpétuées depuis des millénaires, jamais contestées ni vacillées, telle la muraille de Chine s’élevant malgré les assauts répétés, va pourtant se retrouver ébranler face à cette nouvelle jeunesse chinoise qui va ramener de ses études à  l’étranger, les mœurs occidentales et va ouvrir une porte à Kwei Lan, une réflexion sur toute une éducation, de ses pieds bandés à son rôle de femme dans son couple.

     

    • « La Terre Chinoise » est pour moi un roman d’une rare beauté tant dans sa description de la Chine que dans la poésie qu’il véhicule à travers chaque ligne, à travers le labeur de ce paysan chinois Wang Lu et de sa Terre, cette Terre qui est tout pour lui. Une métaphore au travail laborieux, aux efforts menés pour arriver à ses fins, une Terre qui va porter tantôt ses fruits à la sueur de ce paysan et lui amener fortune ou le ruiner. Cette Terre symbolise la roue perpétuelle que subit tout homme, entre larmes et sueur ou amour et labeur, cette Terre se cultive et comme le disait si bien Voltaire dans « Candide », à chacun de cultiver son jardin…

     

    • « Ni d’Eve Ni d’Adam » de Melle Nothomb nous emporte au Japon et plus particulièrement dans le cœur d’une romance entre l’auteur et Rinri le Japonais. Malgré le fait que je la trouve toujours aussi centrée sur elle-même à la limite de l’égocentrisme, ce roman relate avec beaucoup d’humour et de simplicité les affres non pas amoureuses mais de tendresse qu’éprouve Melle Nothomb envers ce jeune nippon épris d’amour pour elle. Un amour libre décrit avec subtilité comme on peut le voir à travers son épopée sur le Mont Fuji, une violente recherche de liberté de Melle Nothomb jusqu’à cette fin à la fois tragique mais nécessaire. Cet amour est là, immuable mais infranchissable.

     

    • « Mademoiselle Liberté » d’Alexandre Jardin est censé relater une passion amoureuse entre un professeur et son élève, Mademoiselle Liberté, pour qui l’amour doit être un chef d’œuvre sinon rien quitte à en mourir. Pour ma part, Mr Jardin a décidé d’utiliser un vocabulaire tellement recherché que le roman en devient illisible, car la qualité d’un roman ne se trouve pas dans un dictionnaire. Les mots sont vomis, répétitifs et la passion sexuelle est confondu avec la passion amoureuse. Mademoiselle Liberté représente à elle seule l’immaturité d’une pensée soit disant conçu avec brio par les grands écrivains…

     

    • « Vous revoir » de Marc Levy est la suite du roman « Et si c’était vrai ». Frais, simple, une petite bouffée d’air qui nous emporte dans une romance entre Lauren et Arthur, des retrouvailles très attendues pour ses deux héros qui vont à travers une épopée à la limite de la science fiction, nous faire voyager dans les méandres de l’amour à travers un coma. Pas de véritables nouveautés par rapport au premier roman mais c’est toujours un plaisir de lire un Levy, du simple, du fluide, de l’humour, de l’amour, bref, un moment de détente.