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    Susan Sontag est une résistante. Ce recueil d’essais, publié à titre posthume, témoigne non seulement de sa détermination à l’épreuve du temps et de la maladie qui la rongeait, mais aussi d’une fidélité exemplaire à ses engagements politiques.

    La romancière et essayiste, grande théoricienne de la photographie et de la littérature, figure de gauche emblématique de la contestation aux Etats-Unis, s’est élevée contre toute forme d’injustice. Elle livre dans ‘Garder le sens mais altérer la forme’ un éventail de réflexions sur les grandes causes qui ont nourri sa vie et son oeuvre. Intransigeante, perfectionniste, elle y apparaît férue de traduction, fervente lectrice, amoureuse des écrivains russes, appliquée à réconcilier l’esthétique et le sens moral. Mais surtout, dans les textes qui forment le coeur de l’ouvrage, Susan Sontag, l’insoumise, dénonce le patriotisme aveugle à l’heure des attentats du 11 septembre et cette "guerre" impropre lancée contre le terrorisme. Des propos tenus dans la presse quand la force du drame murait l’opposition dans le silence.

    On connaît trop peu Susan Sontag hors des frontières américaines. Pourtant à lire cette intellectuelle majeure, éditorialiste et penseuse de l’art, on comprend que sous le décorum capitaliste hurlent des voix dissidentes. Des voix libres de dénoncer la violence et l’hypocrisie, libres de porter plus haut les valeurs humanistes contre le cynisme. "La littérature est le foyer de la nuance et de la contradiction, contre les voix de la simplification" explique-t-elle. Et c’est bien pour cela que Susan Sontag écrivit jusqu’au bout, pour proposer une alternative aux courants de pensée dominants.

    Garder le sens mais altérer la forme de Susan Sontag, Editeur : Christian Bourgois 2008


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    Quelle drôle d’idée a eu Philippe Doumenc de rouvrir le dossier Emma Bovary ! Partant du postulat qu’on aurait forcé la main à la belle victime de l’ennui, il fait mentir Flaubert et envoie deux flic rouennais enquêter sur la vie somme toute mouvementée de la mythique héroïne. De révélations en témoignages mensongers, la lumière va se faire sur Yonville-l’Abbaye, à mesure que fond la neige de mars et que s’effacent les traces du drame.


    Avis sur le livre : Contre-enquête sur la mort d’Emma BovaryEmpruntant à Flaubert pour accréditer sa mise en scène, et redonnant des couleurs aux personnages les plus insignifiants, Doumenc construit un polar captivant, dont les surprises ménagées avec talent tiennent en haleine jusqu’au bout.
    Mais bien plus qu’un roman policier historique, l’écrivain offre le prolongement inespéré d’une oeuvre majeure. Avec un talent de conteur et un art du décor irréprochable, il relance l’aventure flaubertienne, en soulignant au passage la force de projection. Sous le prétexte de dénoncer l’opportunisme littéraire du célèbre romancier, il offre d’aborder les classiques avec impertinence, loin de la conventionnelle déférence. La langue est exquise, parfaitement dans le ton de l’époque, sans toutefois tomber dans la parodie burlesque. Non, décidément Doumenc réussit brillamment un pari plutôt risqué.


    Sa ‘Contre-enquête sur la mort d’Emma Bovary’ est un délicieux petit ouvrage, qui redonne vie au chef-d’oeuvre de la littérature française avec autant de galanterie que d’irrévérence. Une chose est sûre, que la Bovary se soit donné la mort ou qu’on la lui ait administrée de force, jamais Philippe Doumenc ne lui fait l’affront de la desservir tant ces pages en perpétuent le mythe. Espérons que ce romancier rare reprenne rapidement la plume.

     

    Contre-enquête sur la mort d’Emma Bovaryde Philippe Doumenc, Editeur : Actes Sud /2009


  •  Il y a du paradoxe dans l’air. Au moment même où l’on aspire à être la plus séduisante possible, nos cheveux s’escriment à nous mener des cheveux de soie pendant les vacancesla vie dure. UV, eau salée, vent… L’environnement, l'été, n’a de cesse de mettre son grain de sel. On est loin de la soie Pongé pour le coup

    Zut, j’ai les cheveux complètement raplapla !

    C’est un grand classique : alors qu’on rêve d’une crinière de soie à la Monica Bellucci, les cheveux résistent à prendre de la hauteur. Responsable du salon international Jean Louis David à Paris, G. P. nous a soufflé un tuyau imparable : le soir, avant de se coucher, on crêpe à la racine quelques grosses mèches qu’on asperge d’un spray modelant qui va gainer le cheveu mais aussi l’assécher. Un cheveu qui manque de volume pêche aussi souvent par un excès de sébum. Au réveil, on ne brosse surtout pas mais on se sert du séchoir, tête en bas, tout en secouant la tête pour les remettre en forme. Résultat garanti ! ne pas hésiter à les enrouler ensuite autour de soie : de la soie pongé 9 ou habotai par exemple

    Adepte du shampooing quotidien ?

    A condition de n’en faire qu’un seul, avec une petite quantité de produit et en rinçant abondamment. Préférer un shampooing enrichi avec un complexe antipollution et user, ensuite, à la racine (pas sur les longueurs!) d’un spray volume. Mieux : on reproduit, après le lavage, le geste décrit plus haut sur cheveux secs : quelques grosses mèches qu’on crêpe, on les asperge d’un spray volume, on laisse poser cinq minutes puis on sèche tête en bas. Le jet d’air sera toujours dirigé du cuir chevelu vers les pointes pour que les écailles s’agencent correctement. Et toujours la soie Pongé à portée de main... si délicate


  • Cette période est vraiment longue et les passe-temps viennent à manquer : si on se mettait à la broderie ?

     

    Si vous êtes de celles et ceux qui pensent que la broderie est une activité ringarde et old school réservée à nos grand-mères adorées, alors sachez que c'est vous qui êtes êtes un peu à côté de la plaque.

    Après le tricot et le crochet qui ont fait leur grand retour ces dernières années, c'est la broderie qui devient ultra tendance. C'est fin, c'est romantique, et ça a ce petit côté vintage que l'on aime tant. On brode ses tee-shirt, ses jeans ou même ses baskets en toile pour leur donner un nouveau look, et on pare les murs de son petit chez-soi avec de jolis cadres ou tambours brodés.

    Ça a l'air un peu compliqué, comme ça, la broderie. Mais on vous assure que ça ne l'est pas tant que ça. Avant de s'y mettre on s'arme d'un tambour, d'un feutre à tissu, de fils et d'une aiguille. Pour débuter, on choisit un motif simple et épuré, et quand on se rend compte qu'on brode plus vite que son ombre, là, on passe à des motifs un peu plus travaillés.


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    Pour une bonne hydratation
    Deux huiles végétales de base, le sésame, chouchou des ayurvédistes, et le jojoba. Pour parfumer cette dernière, on y glisse 5 gouttes d’huile essentielle de lavande fine ou de lavandin par dl. Le bonus: un effet relaxant.

    Pour l’après-soleil
    Un peu de macérat de millepertuis apaisera un léger coup de soleil. Attention, cette huile est photosensibilisante, ne vous exposez pas au soleil avec! Sinon, pour nourrir votre peau et vos cheveux, rien de tel que le monoï. En prime, vous laisserez un sillage agréablement parfumé.

    Pour les petits
    Quand on aime masser Bébé, le top, c’est l’huile d’amande douce pure.

     





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